Marcel Le Hir: quand la miséricorde relève

L’Église catholique vit cette année un jubilé particulier : celui de la miséricorde. Le pardon et l’amour de Dieu sont-ils toujours d’actualité ? Pour Marcel Le Hir, la rencontre avec Dieu l’a sauvé de l’alcoolisme dans lequel des années de malheur l’avaient plongé. En ce début d’année de jubilé, il témoigne de la force de la miséricorde, qui lui a apporté la paix intérieure. Un portrait réalisé par Sophie Lebrun. 

Ce matin d’automne 2003, le médecin appelle à la maison de Rennes où je vis avec mes enfants adolescents : « Monsieur Le Hir, si vous n’arrêtez pas l’alcool tout de suite, vous ne passerez pas Noël. » J’ai alors 52 ans, je ne tiens plus debout, je suis tout jaune d’un foie malade. Au fond du trou. Ma femme est morte d’un cancer quelques années auparavant, et je noie mon désespoir face à l’absence et à l’envie de rien.

 

Mes années de misère remontent.  Dans les baraquements de Vitré, en Ille-et-Vilaine, où nous habitions enfants avec mes six frères et sœurs et mes parents, nous étions des exclus…

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Des centaines de pèlerins du climat ont rejoint Paris

La COP21, ça concerne aussi les religions, qui se mobilisent pour le climat. Sophie Lebrun est allée rencontrer les pèlerins du climat pour le magazine Pèlerin !

 

 

Ce vendredi après-midi, dans l’entrée de l’église Saint-Merri, à Paris (IVe arrondissement), quelques traces de terre et des bouts d’herbes sont parsemés sur les pavés. Les chaussures de marche se succèdent : les pèlerins du climat viennent d’arriver dans la capitale française pour la Conférence sur le climat (Cop21) organisée du lundi 30 novembre au vendredi 11 décembre 2015.

 

Lire le reportage sur Pèlerin.com

Bangladesh, quand le dérèglement climatique creuse les inégalités

Bangladesh, quand le climat creuse les inégalités, un reportage multimédia de Julie Lallouët-Geffroy sur AlterEcoPlus.

Le Bangladesh est un des pays les plus pauvres au monde, mais aussi un des plus exposés au dérèglement climatique. Ceci n’a rien d’une coïncidence. La pauvreté limite considérablement les investissements qu’il faudrait faire dans les infrastructures d’adaptation ; le climat fragilise d’autant plus la population, en termes sanitaire, économique et social. Ce qui tend à renforcer les inégalités.

Voir le reportage sur Alterecoplus.

The battle for Palestine’s olive harvest kicks off in the West Bank

La « guerre des olives », c’est un reportage de Jimmy Hutcheon en Palestine pour le Middle East Eye.

Olives are a key part of the Palestinian economy but every year settlers routinely damage, uproot, poison, or burn down the trees.

DOUMA, West Bank – The annual olive harvest is a key economic, social and cultural event for Palestinians. The olive harvest happens every autumn and runs from October to December.

Palestinians face many challenges and find that their access to land, water and markets are often heavily limited by Israeli settlements, checkpoints and restrictions that pop up throughout much of the West Bank.

Yet, in spite of all these challenges farmers come out to harvest their olives year after year. Olive farming is a key source of income in Palestine, and an area that is believed to hold vast economic promise.

According to the UN’s Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), olive production makes up 25 percent of the West Bank economy and provides jobs to more than 150,000 people in Gaza and the West Bank.

Lire l’article sur le Middle East Eye.

Ceux qui préfèrent l’âne au tracteur

En Bretagne, c’était le salon Ille-et-bio le week-end dernier à Guichen, traction animale au programme.
Certains agriculteurs troquent le tracteur contre l’âne. Pourtant c’est têtu, non? Et un tracteur, c’est bien plus efficace et rapide, non? Alors pourquoi préfèrent-ils travailler avec un âne, ou un cheval?
La réponse sur Canal B, un reportage réalisé en Normandie, il y a un an, à la ferme des Bouillons. Une ferme qui a été occupée pendant près de trois ans contre un projet de supermarché. Elle a été évacuée cet été.
C’est signé Julie Lallouët-Geffroy

Belarus: ‘Last dictatorship in Europe’ set for a vote

En Biélorussie, dans la « dernière dictature d’Europe », on retrouve cette semaine Jimmy Hutcheon aux cotés de Jonathan Brown pour Al Jazeera.

 

Minsk, Belarus – Belarussians headed to the polls on Sunday in elections many predict will see strongman President Alexander Lukashenko easily re-elected to a fifth term.

Compared to the elections of December 2010 – which ended in the arrest of opposition leaders and political activists as widespread protests flared against what many called a rigged vote – this year’s campaigning has been fairly mundane.

Both Lukashenko’s supporters and those hoping for an end to the Belarussian president’s 20-year reign see him slated for five additional years in office. Non-government surveys have recorded an increase in Lukashenko’s ratings from 39 percent in July to 46 percent in September.

Under Lukashenko’s leadership, Belarus has been routinely referred to as the « last dictatorship in Europe ». The country’s civil and political rights record is among the poorest globally. Reporters Without Borders’ Press Freedom Index ranks Belarus 157 out of 180 countries.

 

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Pierre Rolinet, survivre pour témoigner

Témoignage – un déporté des camps de la mort raconte son histoire et son chemin de foi. Interview par Sophie Lebrun, journaliste web spécialisée dans la religion et membre du collectif, publié dans La Vie.
Déporté en 1943, ce résistant franc-comtois protestant en est sorti marqué par l’expérience de la mort mais aussi de la solidarité et de la foi vécues dans le camp. Il sera aux Etats généraux du christianisme, à Strasbourg, le 3 octobre.

En arrivant devant la grande porte du camp de concentration de Natzweiler-Struthof, en Alsace, l’odeur du four crématoire qui crachait sa fumée de cadavres m’a pris à la gorge. Dans cette atmosphère lourde, j’ai vu des hommes qui marchaient. J’en ai reconnu certains, résistants comme moi, croisés à la prison de Besançon. Leur visage avait changé, leur corps semblait brisé, ils ne ressemblaient déjà plus à des hommes. Une question m’a assailli : comment transforme-t-on des êtres humains ainsi en si peu de temps ? À 93 ans, ce souvenir de ma déportation est toujours inscrit en moi.

J’étais jeune quand je me suis engagé dans la résistance. À 20 ans, en 1942, après avoir grandi dans une famille protestante d’Allenjoie, en Franche-Comté, j’ai découvert la résistance lors d’un camp d’été de l’Union chrétienne des jeunes gens (UCJG). C’est le pasteur qui nous en a parlé et cela a fait écho à ma vision de la foi : une espérance active. Je ne suis pas du genre à me mettre à genou dans le recueillement et à demander à Dieu de résoudre mes problèmes. La prière, à mes yeux, doit s’accompagner d’une mise en pratique, sinon elle est vide.
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Isabelle Rizzo :  » Faire grandir l’enfant en humanité »

Témoignage – pour le bicentenaire de la famille salésienne, Isabelle Rizzo raconte son engagement en tant que professeur dans un établissement qui fait perdurer l’approche pédagogique de Don Bosco. Interview par Sophie Lebrun.
Plongée dans la pédagogie salésienne, cette animatrice en pastorale scolaire découvre chaque jour comment le regard bienveillant d’un adulte sur un enfant peut changer sa vie.

Mon premier jour de classe, je suis arrivée à l’établissement scolaire Sévigné de Marseille un peu tremblante. Je n’avais jamais enseigné, je ne connaissais pas la pédagogie salésienne, je n’avais dans mon cartable qu’une trousse et un cahier vierge… mais la certitude que Dieu était avec moi. Ma première leçon a été de faire confiance au directeur qui m’avait appelé à le rejoindre. Très vite, je me suis sentie chez moi auprès de ces enfants des quartiers nord de la ville. Certains sont issus de familles ouvrières, comme moi. La mixité sociale est très présente dans l’école. Ces jeunes sont chrétiens ou musulmans, mais la plupart ont encore tout à apprendre dans le domaine de l’histoire des religions.
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