Martin Kopp, ambassadeur luthérien pour le climat: « La société civile doit agir maintenant ! »

Pendant les négociations autour du climat au Bourget, à Paris, les lobbys essaient d’influencer les débats. Ils ne sont pas les seuls : les associations et mouvements religieux tentent eux aussi de lutter pour la justice climatique. Interview de Martin Kopp, chargé de plaidoyer climat pour la Fédération luthérienne mondiale, par Sophie Lebrun.

 

Pèlerin. Comment ont commencé les négociations ?
Martin Kopp. La première journée, lundi 30 novembre, a permis aux chefs d’Etat de faire leurs discours, mais il n’y a pas de grosses annonces. Cela aurait pu être le moment de tracer une ligne rouge pour marquer la suite des négociations, mais cela n’a pas été le cas. On demeure donc aujourd’hui dans l’incertitude.

Les manifestations de la société civile, les rencontres bilatérales avec les délégations nationales sont alors encore plus importantes. Tout est réuni mais rien n’est joué : on oscille entre espoir et inquiétude. Il y aura un accord, c’est certain, mais que contiendra-t-il ? Nous devrons être très attentifs sur les mots choisis : les conjugaisons pourront tout changer. Est-ce que ce sera « Les États devront », « devraient », « pourraient devoir »… ?

Lire l’interview sur Pèlerin.com

Des centaines de pèlerins du climat ont rejoint Paris

La COP21, ça concerne aussi les religions, qui se mobilisent pour le climat. Sophie Lebrun est allée rencontrer les pèlerins du climat pour le magazine Pèlerin !

 

 

Ce vendredi après-midi, dans l’entrée de l’église Saint-Merri, à Paris (IVe arrondissement), quelques traces de terre et des bouts d’herbes sont parsemés sur les pavés. Les chaussures de marche se succèdent : les pèlerins du climat viennent d’arriver dans la capitale française pour la Conférence sur le climat (Cop21) organisée du lundi 30 novembre au vendredi 11 décembre 2015.

 

Lire le reportage sur Pèlerin.com

Bangladesh, quand le dérèglement climatique creuse les inégalités

Bangladesh, quand le climat creuse les inégalités, un reportage multimédia de Julie Lallouët-Geffroy sur AlterEcoPlus.

Le Bangladesh est un des pays les plus pauvres au monde, mais aussi un des plus exposés au dérèglement climatique. Ceci n’a rien d’une coïncidence. La pauvreté limite considérablement les investissements qu’il faudrait faire dans les infrastructures d’adaptation ; le climat fragilise d’autant plus la population, en termes sanitaire, économique et social. Ce qui tend à renforcer les inégalités.

Voir le reportage sur Alterecoplus.

The battle for Palestine’s olive harvest kicks off in the West Bank

La « guerre des olives », c’est un reportage de Jimmy Hutcheon en Palestine pour le Middle East Eye.

Olives are a key part of the Palestinian economy but every year settlers routinely damage, uproot, poison, or burn down the trees.

DOUMA, West Bank – The annual olive harvest is a key economic, social and cultural event for Palestinians. The olive harvest happens every autumn and runs from October to December.

Palestinians face many challenges and find that their access to land, water and markets are often heavily limited by Israeli settlements, checkpoints and restrictions that pop up throughout much of the West Bank.

Yet, in spite of all these challenges farmers come out to harvest their olives year after year. Olive farming is a key source of income in Palestine, and an area that is believed to hold vast economic promise.

According to the UN’s Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), olive production makes up 25 percent of the West Bank economy and provides jobs to more than 150,000 people in Gaza and the West Bank.

Lire l’article sur le Middle East Eye.

Ceux qui préfèrent l’âne au tracteur

En Bretagne, c’était le salon Ille-et-bio le week-end dernier à Guichen, traction animale au programme.
Certains agriculteurs troquent le tracteur contre l’âne. Pourtant c’est têtu, non? Et un tracteur, c’est bien plus efficace et rapide, non? Alors pourquoi préfèrent-ils travailler avec un âne, ou un cheval?
La réponse sur Canal B, un reportage réalisé en Normandie, il y a un an, à la ferme des Bouillons. Une ferme qui a été occupée pendant près de trois ans contre un projet de supermarché. Elle a été évacuée cet été.
C’est signé Julie Lallouët-Geffroy

Belarus: ‘Last dictatorship in Europe’ set for a vote

En Biélorussie, dans la « dernière dictature d’Europe », on retrouve cette semaine Jimmy Hutcheon aux cotés de Jonathan Brown pour Al Jazeera.

 

Minsk, Belarus – Belarussians headed to the polls on Sunday in elections many predict will see strongman President Alexander Lukashenko easily re-elected to a fifth term.

Compared to the elections of December 2010 – which ended in the arrest of opposition leaders and political activists as widespread protests flared against what many called a rigged vote – this year’s campaigning has been fairly mundane.

Both Lukashenko’s supporters and those hoping for an end to the Belarussian president’s 20-year reign see him slated for five additional years in office. Non-government surveys have recorded an increase in Lukashenko’s ratings from 39 percent in July to 46 percent in September.

Under Lukashenko’s leadership, Belarus has been routinely referred to as the « last dictatorship in Europe ». The country’s civil and political rights record is among the poorest globally. Reporters Without Borders’ Press Freedom Index ranks Belarus 157 out of 180 countries.

 

Lire l’article sur Al Jazeera.

Les nouvelles galeries présidentielles

-WORK IN PROGRESS- Au Congo Kinshasa, Abel Kavanagh laisse traîner son regard avec un projet en cours sur « Les nouvelles galeries présidentielles ». A suivre…

« Kinshasa is not all about tragedy. Its children don’t think in the future as a problem, they just live day-by-day accepting its history yet to come.
Between yesterday and tomorrow, formal and informal, visible and invisible there is a void to be filled.
The Shayeur (street seller) reveals the city, which is out of focus. He defies Mobutu’s architecture and engages in multiple situations with courage »

 

Pierre Rolinet, survivre pour témoigner

Témoignage – un déporté des camps de la mort raconte son histoire et son chemin de foi. Interview par Sophie Lebrun, journaliste web spécialisée dans la religion et membre du collectif, publié dans La Vie.
Déporté en 1943, ce résistant franc-comtois protestant en est sorti marqué par l’expérience de la mort mais aussi de la solidarité et de la foi vécues dans le camp. Il sera aux Etats généraux du christianisme, à Strasbourg, le 3 octobre.

En arrivant devant la grande porte du camp de concentration de Natzweiler-Struthof, en Alsace, l’odeur du four crématoire qui crachait sa fumée de cadavres m’a pris à la gorge. Dans cette atmosphère lourde, j’ai vu des hommes qui marchaient. J’en ai reconnu certains, résistants comme moi, croisés à la prison de Besançon. Leur visage avait changé, leur corps semblait brisé, ils ne ressemblaient déjà plus à des hommes. Une question m’a assailli : comment transforme-t-on des êtres humains ainsi en si peu de temps ? À 93 ans, ce souvenir de ma déportation est toujours inscrit en moi.

J’étais jeune quand je me suis engagé dans la résistance. À 20 ans, en 1942, après avoir grandi dans une famille protestante d’Allenjoie, en Franche-Comté, j’ai découvert la résistance lors d’un camp d’été de l’Union chrétienne des jeunes gens (UCJG). C’est le pasteur qui nous en a parlé et cela a fait écho à ma vision de la foi : une espérance active. Je ne suis pas du genre à me mettre à genou dans le recueillement et à demander à Dieu de résoudre mes problèmes. La prière, à mes yeux, doit s’accompagner d’une mise en pratique, sinon elle est vide.
Lire la suite sur La Vie.

 

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