Cinq questions, cinq réponses, pour comprendre les zones humides
Zones humides, kezako? La réponse à lire sur Reporterre, par Julie Lallouet Geffroy – membre du collectif !
Le 2 février est la journée mondiale des zones humide. Mais qu’est-ce au juste qu’une zone humide ? Pourquoi défendre une zone marécageuse pleine de moustiques ? Cinq réponses pour comprendre.
– A quoi une zone humide ressemble-t-elle ?
Il s’agit d’un endroit boueux, marécageux où l’eau est reine et stagnante. Elle est la caractéristique principale du lieu. La faune et la flore y sont particulièrement développées et variées. Difficile d’être plus précis car il n’existe pas de définition claire.
Certaines zones sont facilement identifiables, comme les marais, l’eau stagnante est visible, la présence de roseaux ou de joncs est un bon indicateur. Mais parfois, c’est plus subtil, moins évident ; en fonction des saisons par exemple. La carte des zones humides, commandée par le ministère de l’Écologie, montre bien ce flou, elle parle de « milieux potentiellement humides ».
En 1971, la convention Ramsar tente de poser une définition large pour faire consensus : « Etendues de marais, de fagne, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres. »
168 pays ont ratifié cette convention, répertoriant plus de 2 000 sites d’importance internationale. La France en compte 43, répartis sur 1,8 hectares soit 3 % du territoire.
La Journée mondiale des zones humides a lieu le 2 février, date anniversaire de la signature de cette convention.
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